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L'internaute.com
Juin 2016

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OVNIs : un scientifique livre
ses explications et ça déménage

—  Axelle Choffat  |  29 juin 2016  —

© mikeview / 123RF
Les ovnis et autres phénomènes mystérieux élucidés par un scientifique, qu'est-ce que ça donne ?
La réponse avec Daniel Harran, chercheur et maître de conférences en physique.

Ovnis, déplacements ou disparitions d'objets, crop circle... Les phénomènes inexpliqués datent de la nuit des temps, qu'ils soient observés sur la terre ou dans le ciel. Si des rapports d'études scrutent depuis plus de 70 ans ces étranges manifestations, ils n'ont encore donné aucune explication scientifique satisfaisante. Faut-il alors croire aux extraterrestres, à la validité encore également jamais démontrée, et aux théories du complot qui gravitent autour ? Chercheur-enseignant en physique et titulaire d'un doctorat en sciences, Daniel Harran mène ses propres recherches depuis plusieurs années et aborde la question avec un nouveau regard. Notamment en s'intéressant à des connaissances spirituelles, historiques ou philosophiques habituellement négligées par les chercheurs. Revendiquant toute la rigueur scientifique nécessaire, il a sorti au printemps l'ouvrage « OVNIs, crop circles et MIDim — Phénomènes mystérieux élucidés » dans lequel il dresse un portrait-type de ce qu'il prétend rationnellement être les « auteurs » de ces manifestations.

Les points communs des manifestations mystérieuses

Pour Daniel Harran, déjà auteur de plusieurs livres sur les Crop-circles, les phénomènes mystérieux possèdent des caractéristiques communes :

Et le lien caché entre eux se trouve dans les « auteurs de ces manifestations », des êtres aux capacités surnaturelles appartenant à une dimension immatérielle. Et donc invisibles à l'homme. Pour autant, ils seraient capables de faire intervenir dans notre dimension matérielle des manifestations inter-dimensionnelles (MIDim), visibles quant à elles. Dans son ouvrage, l'auteur cherche aussi à comprendre l'éventuelle raison de leur intrusion. Pour lui, les « êtres de la nature » veulent « aider les hommes à mieux comprendre que notre monde ne se limite pas à la dimension matérielle perçue par nos sens ».

Quelle est la position de la science moderne sur d'éventuelles dimensions cachées ?Si elle reconnaît de façon théorique l'existence potentielle de mondes parallèles, elle n'a pour l'heure pas reconnu leur présence sur notre planète.

NB — Daniel Harran est l'auteur d'un site, crop-circles.eu, consacré à l'étude des agroglyphes ou cercles de culture, les fameux crop circle. Ces vastes motifs prennent forme dans les champs de céréale. Géométriques, ils sont visibles depuis le ciel et peuvent couvrir plusieurs hectares. Le site a été créé pour l'association Écoute la Terre, elle-même engagée dans le soutien de la recherche et diffusion des connaissances sur le phénomène.

OVNIS : les 15 explications explosives d'un scientifique

Les OVNIs sont étudiés depuis plus de 70 ans
sans succès.© mik38 / 123RF

Les ovnis et autres phénomènes mystérieux étudiés par un scientifique, qu'est-ce que ça donne ? Daniel Harran, chercheur et maître de conférences en physique, a récemment publié « OVNIs, crop circles et MIDim — Phénomènes mystérieux élucidés », et sa thèse sort des sentiers battus. Ses conclusions détonnent dans le monde scientifique puisqu'il y dresse, en toute rigueur scientifique, un portrait-type des auteurs de l'ensemble de ces manifestations mystérieuses. Des êtres aux capacités surnaturelles, hébergés par les éléments naturels mais qui, immatériels, sont invisibles au regard humain. Ces derniers chercheraient à nous faire réfléchir à l'existence d'autres mondes que le nôtre. Et à réveiller nos consciences sur la façon dont on traite la planète. Le titulaire d'un doctorat en sciences a procédé à une analyse des études existantes sur le sujet. Il a aussi sondé des connaissances spirituelles immémoriales méconnues, généralement ignorées de ses confrères. Voici ses réponses, parfois déstabilisantes.

« Des être invisibles se manifestent »

Un cercle de culture
ou crop circle.© Mike Walker / Rex Feature / REX / SIPA

« Les agroglyphes (crop circles), les OVNIs et les autres MIDim (Manifestations Inter-Dimensionnelles) sont une porte d'accès aux réalités subtiles de notre monde, à sa partie invisible, ainsi qu'une invitation à éveiller nos consciences », introduit Daniel Harran sur la page d'accueil du site web de l'association Écoute la terre, consacrée aux MIDim, à la recherche et à la « diffusion des connaissances » sur le sujet. Pour Daniel Harran, les MIDim sont toutes l'œuvre d'êtres dotés d'une intelligence surnaturelle et capables de se manifester par des moyens particulièrement divers et sous des formes très différentes, les « êtres de la nature ». Sa théorie ? Les phénomènes mystérieux, qu'il s'agisse de chute de pierre inexpliquée, de cercles de culture (crop-circle) ou de disparition / déplacement d'objets, sont tous des MIDims. Ils nécessitent pour être réalisés que soient mises en œuvre les mêmes capacités. Et relèvent donc pour le chercheur d'une même origine et de mêmes auteurs.

« Une intelligence terrestre à l'origine des OVNIs »

L'ouvrage de Daniel Harran, publié en avril 2016.© Association "Écoute la Terre"

Pour le spécialiste de la physique, la distinction est essentielle : si les OVNIs, ces mystérieux objets lumineux ou matériels, appartiennent à un espace-temps différent de celui des hommes, il ne faut pas les confondre avec les êtres de la nature qui les créent, bel et bien invisibles. Ces derniers sont d'ailleurs juste définis par Daniel Harran comme les intelligences qui animent les OVNIs et autres MIDim. Dans son dernier ouvrage, il estime avoir dressé le portrait-type de ces êtres de la nature (voir plus loin dans ce dossier) mais aussi des OVNIs eux-mêmes, via l'analyse de rapports d'observation bien précis, à l'authenticité « validée par de nombreux experts ». Une observation clé permet à Daniel Harran de lier malgré tout les OVNIs aux êtres de la nature : « Dans plusieurs cas analysés, il n'y a pas d'interaction mécanique entre les OVNIs et notre monde matériel, l'air atmosphérique en particulier. Tout se passe comme si […] l'OVNI n'était pas matériellement présent, ou […] visible là, mais présent dans une autre dimension. »

« Les OVNIs sont des objets de masse nulles »

L'équation E=mc² exprime une équivalence masse/énergie.© Roman Milert / 123RF

Daniel Harran en est persuadé : les OVNIs « ne sont pas soumis à la force de pesanteur ». Il soutient même que les objets volants non identifiés n'appartiennent pas à l'espace-temps de la Terre. Ainsi, leur masse devient nulle puisqu'on évalue celle-ci dans l'espace-temps de la Terre. Pour le scientifique, cela explique l'aspect incompréhensible du point de vue de la physique de certaines des manifestations observées : changements de direction instantanés, accélérations fulgurantes ou encore phases d'immobilité immédiates. Des comportements synonymes, précise le physicien, d'objets sans masse mais aussi sans inertie, soit libres de tous leurs mouvements. « Il est logique qu'ils n'obéissent pas aux lois de la physique propres au monde matériel terrestre, dans lequel la matière est nécessairement pesante. En conséquence, ils n'ont pas besoin de moteur pour se déplacer. » Cette absence d'interaction mécanique entre OVNIs et monde matériel est prouvée, dixit l'auteur, par l'absence d'un bruit de glissement dans l'air, l'absence de végétation couchée au sol à leur passage ou encore l'absence de bang supersonique lorsque la vitesse de l'OVNI dépasse celle du son.

« Les OVNIs sont faits de matière subtile »

Du dioxyde de carbone
à l'état gazeux
dans un tube de labo.© Lasse Saaby / 123RF

Et si les OVNIs étaient constitués d'une matière inconnue de la science ? C'est en tout cas l'avis du maître de conférences en physique. Pour lui, c'est même une des raisons pour lesquelles ils évoluent dans un espace-temps différent de celui des hommes. Pour avancer cette interprétation, il se base sur des connaissances ésotériques et spirituelles anciennes d'ordinaire méprisées par les chercheurs. Selon elles, la matière n'existe pas que dans les trois états établis par la science (solide, liquide et gazeux). Elle serait aussi présente via des états plus subtils encore inconnus. C'est à travers eux qu'on peut « expliquer simplement le caractère extraordinaire des OVNIs », soutient Daniel Harran. Les OVNIs ne seraient donc pas des objets à proprement parler. Selon la thèse retenue par le scientifique, ils sont faits d'une « sous-matière » distincte de la matière connue. Et ce, même quand elle est « rendue visible ». Par ailleurs, ces connaissances ésotériques, prises comme référence par le chercheur, placent également les « êtres de la nature » dans la catégorie des corps constitués d'une « sous-matière » ou matière subtile. Pour autant, OVNIs et êtres de la nature n'auraient pas un degré de matérialité identique puisque les premiers sont visibles et que les seconds ne le sont pas.

« La physique, incompétente pour expliquer les OVNIs »

Des chercheurs au travail.© Karuna EM / 123RF

L'étude tout entière menée par Daniel Harran s'appuie sur le constat suivant : « La science moderne a montré son incapacité à résoudre les énigmes posées par les phénomènes [mystérieux] alors que, pour les OVNIs du moins, des moyens colossaux ont été consacrés à leur étude depuis bientôt 70 ans ». Pour le physicien, à contre-courant de la majeure partie de ses confrères, une caractéristique essentielle des manifestations d'OVNIs, notamment, est « qu'elles violent sans cesse les lois de la physique ». Par conséquent, il s'oblige dans son ouvrage à reconnaître l'incapacité de la physique à identifier la nature des OVNIs, puisqu'elle échoue déjà à expliquer leur comportement. Pour l'auteur de « OVNIs, crop circles et MIDim — Phénomènes mystérieux élucidés », les manifestations venues d'une autre dimension dépassent la science. Il reproche à la recherche actuelle de rester enfermée dans une vision matérialiste sans explorer d'autres voies. Pour lui, les bases d'une « autre physique », multi-dimensionnelle, sont à construire.

« Gnomes, lutins, elfes, fées... Des réalités »

Un elfe.© Liliya Kulianionak / 123RF

En plus des connaissances issues de la science spirituelle, de celles d'auteurs contemporains ou encore de celles issues de la tradition islamique, l'auteur s'est intéressé aux contes et légendes d'antan. Issues des récits anciens, ceux-ci mettent en scène des esprits de la nature comme les gnomes, les lutins, les ondines, les elfes, les fées, les sylphes... Pour Daniel Harran, ce qui fait figure de fruits de l'imagination humaine pour les hommes d'aujourd'hui doit être pris en considération comme ayant réellement existé ou existant toujours. En effet, il y a plusieurs siècles de cela, « certains hommes au moins, des hommes éclairés, les considéraient comme des êtres réels présents dans des plans subtils. Ils les percevaient et ils les respectaient ». Dans les mythes et récits, les Anciens reliaient ces êtres de la nature aux éléments naturels : les gnomes, lutins ou nains à l'élément terre par exemple, les ondines ou nymphes à l'élément eau, etc. D'après Daniel Harran, la « très grande cohérence » des descriptions faites des êtres de la nature par le passé, « alors qu'elles sont issues de sources très différentes », étaye leur existence.

« Des êtres plus puissants que les hommes »

Le philosophe, occultiste
et penseur social
Rudolf Steiner vers 1905.© GS / German wikipedia

A quoi ressemblent les êtres de la nature créateurs d'OVNIs et autres phénomènes mystérieux dont parle Daniel Harran tout au long de son ouvrage ? Pour décrire ces êtres mystérieux, le chercheur s'appuie surtout sur les écrits de Rudolf Steiner au début du XXe siècle, qu'il tient pour « un des plus grands clairvoyants de l'humanité » et qui est à l'origine du mouvement spirituel de l'anthroposophie. Science basée sur la philosophie de l'homme, cette discipline tend à étudier la spiritualité humaine dans une dimension scientifique. Daniel Harran reprend ainsi la thèse selon laquelle les êtres de la nature sont « proches » des hommes à plus d'un titre : la possession d'un « corps physique » et d'une « âme » mais aussi d'une intelligence « comparable ». En revanche, d'autres points les en distinguent : leur compréhension du monde « supérieure », leur absence d'un « esprit » humain et d'un « corps visible », et leur existence « dans une autre dimension ». Quand ils agissent « dans notre environnement matériel », Daniel Harran en est convaincu, leur capacité d'action est « sans commune mesure avec celles des hommes » : création de formes rendues tour à tour visibles et invisibles, capacité d'action sur des objets matériels ou des êtres vivants...

« Ils peuvent créer des corps matériels »

Helena Blavatsky, fondatrice de la théosophie.© MARY EVANS / SIPA

Le scientifique Daniel Harran base aussi ses déclarations sur les « connaissances de personnes clairvoyantes, qui ont su développer réellement leurs capacités de perception suprasensible et sont capables de voir [les êtres de nature] ». Capacités qui sont, pour lui, les seules à même de donner « une description complète et cohérente » de ces êtres éthérés. Parmi ces quelques « clairvoyants », Helena Blavatsky (1831-1891), ukrainienne fondatrice de la Société Théosophique en 1875, un mouvement spirituel cherchant notamment à analyser les lois inexpliquées de la Nature. Dans l'étude qu'elle a faite des « élémentaux », autre nom donné aux êtres de la nature, elle explique qu'ils peuvent « produire des effets physiques », autrement dit agir sur la matière de notre environnement visible en condensant l'éther afin de créer des corps tangibles « de forme quelconque ». De quoi manifester leur présence même en restant dans leur environnement invisible. Des formes modifiables à volonté, écrit-elle encore dans ses travaux. Sans instrument mais uniquement par la force de leur pensée, en rassemblant la dose d'énergie nécessaire, ils peuvent aussi se « densifier sous forme de lumières ou d'objets lumineux non matériels » ajoute Daniel Harran.

« Les crop circles, créés par des êtres de l'air »

Un crop circle énigmatique dans un champ de maïs allemand en 2014.© KARL JOSEF HILDENBRAND / DPA / AFP

Auteur de plusieurs livres sur le sujet des Crop Circles ou cercles de culture géométriques inexpliqués, Daniel Harran s'attarde sur le sujet dans son dernier ouvrage. Il explique avoir cherché à étudier les agroglyphes (autre petit nom donné aux Crop circles) « en [se] libérant dans la mesure du possible de toute idée préconçue qui pourrait être liée aux limitations des connaissances scientifiques actuelles ». Pour ce titulaire d'un doctorat ès sciences et maître de conférences en physique passionné de phénomènes inexpliqués, ces manifestations font partie de celles qui donnent à entrevoir des mondes « cachés aux sens ». Et une observation réelle et objective en est possible. Pour les agroglyphes, il explique par exemple s'être basé sur l'ensemble des observations significatives disponibles. Il se base notamment sur des observations de Crop Circles créés de jour et devant témoins, en un temps très court, sur un champ et via des tourbillons de vent particulièrement localisés. « D'après ces observations [et une investigation spirituelle], les êtres invisibles qui sont ainsi intervenus et ont montré leur maîtrise de l'air sont des êtres de l'air, ceux que la tradition appelle des elfes ou des sylphes », rapporte le chercheur.

« Les êtres de la nature, "cousins" des anges »

Gravure racontant l'histoire de Denys l'Aréopagite.© MARY EVANS / SIPA

Dans le chapitre « Qui sont vraiment les êtres de la nature » de son ouvrage, Daniel Harran se base sur la science spirituelle pour rappeler que « notre univers comprend non seulement les règnes […] visibles sur la Terre et reconnus par la science actuelle – […] minéral, végétal, animal et humain – mais aussi plusieurs hiérarchies d'êtres spirituels qui nous sont invisibles ». Le physicien rappelle que le philosophe Denys l'Aréopagite fut le premier à présenter une classification de ces entités dans son ouvrage sur la « hiérarchie céleste ». La troisième hiérarchie, au nom donné par la tradition chrétienne, se situe d'après les textes évoqués « immédiatement au-dessus de l'homme sur l'échelle de l'évolution ». Les êtres les plus proches des hommes y sont les anges. Quant aux êtres de la nature, d'après la vision spirituelle « très déstabilisante pour ceux qui la découvrent » mais à « considérer comme une hypothèse », ils sont pour la plupart des êtres retardataires issus des états planétaires précédents freinés dans leur évolution, mais porte-paroles privilégiés des êtres célestes de la troisième hiérarchie.

« Les êtres de la nature ne possèdent pas d'esprit »

Pour la science spirituelle, nous possédons
un esprit immortel.© Ion Chiosea / 123RF

« Les êtres de la nature sont moins avancés que l'homme sur l'échelle de l'évolution », note Daniel Harran en se basant encore une fois sur ses investigations de scientifique dans le domaine du spirituel. En effet, dans la science spirituelle, ceux qu'on appelle aussi « les élémentaux » sont connus pour ne pas posséder d'esprit, contrairement aux humains que nous sommes. La notion d'esprit, propre à la science spirituelle justement, attribue à l'être humain la possession d'un « esprit immortel », sorte de composante supérieure « qui se transmet de vie en vie et que ne possèdent pas les êtres dont le niveau d'évolution est inférieur ». Mais qu'est-ce qui distingue les êtres de la nature d'animaux, dans ce cas ? Le fait qu'il ont atteint le niveau humain avant de « décrocher » de leur évolution normale, qui aurait dû les mener au statut humain, répond le physicien à l'esprit large. Rudolf Steiner, le père de l'anthroposophie (« science de la philosophie de l'homme qui étudie la spiritualité humaine avec un prisme scientifique » – sic) précise dans ce sens que les êtres de la nature peuvent avoir une attitude espiègle, bienveillante ou non, mais qu'on ne saurait leur attribuer de responsabilité morale.

« Les hommes ont perdu contact avec le monde spirituel »

Une tour dans le quartier financier de Pudong à Shanghai.© Rachel Li / EPN / NEWSCOM / SIPA

Toujours en s'appuyant sur la science spirituelle, le maître de conférence en physique Daniel Harran avance dans son ouvrage que les hommes ont perdu contact avec le monde spirituel au fil des derniers millénaires, cultivant aujourd'hui une vision du monde majoritairement matérialiste. Cet éloignement se serait fait progressivement, « au fur et à mesure qu'ils s'ouvraient au monde extérieur, qu'ils conquéraient le monde de la matière et développaient les sciences et techniques grâce à leurs nouvelles capacités de raisonnement logique ». Résultat collatéral : une mise à distance des êtres de la nature dont des traces subsistent dans des contes et légendes à l'origine très ancienne. Ainsi que la perte progressive, pour les hommes, « de la capacité de perception » de ces esprits élémentaires et, par conséquent, « de la connaissance de leur existence ».

« 6 niveaux de Manifestations Inter-Dimensionnelles »

Les orbes sont censées appartenir aux premiers niveaux de matérialité.© melpomen / 123RF

Dans l'ouvrage « OVNIs, crop circles et MIDim — Phénomènes mystérieux élucidés », Daniel Harran classe les niveaux de matérialité en six catégories, sur la base des connaissances spirituelles étudiées : 1/ Niveau « le plus subtil », il représente celui au sein duquel évoluent le plus souvent les « êtres de la nature », « complètement invisibles à l'œil humain » ; 2/ « Le niveau 2 de matérialité », légèrement plus dense, équivaut à des manifestations « sous forme d'orbes », des traces circulaires pâles, visibles uniquement sous l'action d'une lumière annexe type flash ; 3/ « Le niveau 3 », plus dense, se réfère aux orbes visibles sans lumière annexe, mais non visibles par l'œil humain ; 4/ « La lumière », toujours vue comme une rencontre entre l'esprit et la matière, est directement visible à l'œil nu mais un radar ne peut détecter sa source ; 5/ A ce niveau encore plus dense, la lumière de l'OVNI est détectable par l'œil humain et un radar mais reste floue ; 6/ Niveau ultime et de « plus grande densité » : « toute la matière qui forme notre environnement habituel existe à ce niveau de matérialité ». Un environnement soumis aux lois physiques telles qu'on les connaît.

Quid de l'hypothèse extraterrestre ?

Pour Daniel Harran, l'hypothèse extraterrestre est marginale.© mikekiev / 123RF

Dans ses conclusions, Daniel Harran n'y va pas par quatre chemins, même si ses observations sont étayées par de nombreux écrits et observations de référence : « Tous les cas analysés dans cette étude, représentatifs d'un très grand nombre d'autres cas, ont été interprétés à partir de connaissances traditionnelles, islamiques et spirituelles, comme étant des manifestations d'êtres de la nature ». Pour autant, il reconnaît que la question reste posée de savoir si tous les phénomènes inexpliqués découlent de ce type de manifestation. « Nous devons envisager qu'elle pourrait ne pas être appropriée dans certains cas et qu'une autre interprétation devrait alors être recherchée », précise-t-il ainsi à la fin de son ouvrage « OVNIs, crop circles et MIDim — Phénomènes mystérieux élucidés ». Si, comme le veut la science spirituelle, les êtres de la nature sont les seules intelligences non-humaines liées à la Terre à même de se manifester au sein du monde matériel, l'interprétation extraterrestre pourrait-elle coller à certains cas d'observation ? Pour le chercheur, toutes les hypothèses restent ouvertes à ce sujet, mais ne concerneraient que des cas particuliers des manifestations mystérieuses.

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